Vente lamisil

Vente lamisil

« Il y a un certain nombre de patients qui sont venus me voir et qui me disaient qu’ils étaient très inquiets en voyant une augmentation du nombre de cas de cancers », raconte à l’AFP le professeur Philippe Chavignon, chef du service d’oncologie de l’hôpital Saint-Louis à Paris.

Selon lui, « c’est quelque chose de très nouveau » qui pose question « sur le développement de maladies chroniques ».

Dans sa clinique, il compte « 20 à 30 % de patients touchés » par ce type de cancer, « avec des symptômes qui peuvent être des symptômes du cancer » comme « une perte de cheveux », « une alopécie », « des vertiges ou de la fatigue, ou encore des problèmes de sommeil », ajoute le spécialiste.

« Ce qui est nouveau c’est que ces symptômes surviennent souvent à des stades avancés du cancer », relève le cancérologue.

Cette forme de cancer est « un sujet très tabou, car elle n’est pas facile à dire et à décrire » pour le patient lui-même, ajoute-t-il. Or, dans le cadre de la lutte contre le cancer, « il y a beaucoup de gens qui sont touchés et qui doivent en parler », souligne-t-il.

Pour le moment, le rôle de la thérapie génique dans le traitement de cette forme de cancer reste « à tester », juge le professeur Chavignon.

« La thérapie génique, c’est le fait de stimuler le gène suppresseur de tumeur à l’aide d’un vecteur. C’est une nouvelle approche », explique à l’AFP le Dr Jean-Paul Chantebelle, chercheur en biologie cellulaire et en immunologie au sein du laboratoire Genethon à Evry (Essonne).

« Il y a une étude en cours de validation » pour développer des thérapies géniques contre le cancer de la tête et du cou, ajoute-t-il.

Il est « très intéressant » d’imaginer qu’une thérapie génique puisse être « une alternative très intéressante » au « traitement de première ligne » pour certains cancers, précise-t-il.

Dans les essais cliniques, « on peut observer une baisse de la tumeur, une diminution des ganglions lymphatiques atteints ».

Mais la thérapie génique « n’est pas encore prête à être commercialisée », estime le chercheur.

« Il n’y a pas de place pour une thérapie génique pour la perte de cheveux dans le cadre de cette maladie ».

Pour le Dr Chavignon, le fait que ce type de traitement « soit testé sur des patients qui n’ont plus de cheveux » n’est « pas anormal ».

« Mais ce n’est pas un traitement de fond », dit-il. « Il y a peut-être des pistes pour la maladie de Charcot qui est une maladie neurologique où il y a une perte de la motricité et une perte de la parole et de la vision », note-t-il.

Il est également convaincu que ce type de thérapie « peut se développer » dans d’autres formes de cancer.

« C’est en effet intéressant car ça peut potentiellement être une alternative intéressante », estime-t-il.

Par ailleurs, la thérapie génique « peut être une alternative intéressante pour le traitement des cancers du poumon et du sein », dit-il.

« On peut être en possession de gènes suppresseurs de tumeur et ne pas avoir de cancer, et donc avoir besoin de thérapie génique », juge le Dr Chavignon.

« Il y a des cas de maladie de Charcot, qui concerne une personne qui a perdu l’usage de la parole », souligne-t-il.

Pour le Dr Chavignon, « le principe de cette thérapie est de stimuler les gènes pour que la production de ces protéines soit plus importante ». « Ces gènes sont souvent absents chez les patients atteints de maladies dégénératives », ajoute-t-il.

La perte de cheveux, « ça peut être une question de génétique », dit-il.

« Il y a peut-être des pistes à explorer », juge le Dr Chavignon.

« S’il y a des recherches qui sont faites pour des maladies dégénératives, on peut imaginer que ces thérapies géniques puissent être utilisées », dit-il.

En cas de perte de cheveux, « il y a des traitements que l’on peut proposer », dit le spécialiste.

« Il y a le médicament antichute qui s’appelle le finastéride » et qui est indiqué « pour les personnes qui ont une perte de cheveux qui dépasse 100 cheveux par jour », indique le Dr Chavignon.

« Les patients pourront donc utiliser ce médicament » à la place du finastéride, qui « n’est pas une thérapie génique », selon lui. « Il existe aussi d’autres médicaments qui peuvent être proposés » à ce type de patients, ajoute-t-il. « On peut imaginer une combinaison de médicaments qui permettrait à un patient de retrouver la chevelure perdue » dans son cas.

Selon le Dr Chavignon, « il faut être patient et faire confiance » aux chercheurs. « C’est en partie grâce à des patients qui ont été aidés par les chercheurs » qu’on peut « imaginer la thérapie génique pour les pertes de cheveux ». « Cela peut permettre à un patient de retrouver une chevelure », dit-il.

« S’il y a une recherche qui a été faite en France sur cette maladie, c’est pour les patients qui n’ont pas de cheveux », insiste-t-il.

« Il y a de nombreux travaux qui ont été faits dans le monde » sur cette maladie, souligne le spécialiste.

« S’il y a des patients qui ont été aidés, il y a forcément des travaux qui ont été faits », souligne-t-il.

« C’est en partie grâce à des patients qui ont été aidés que l’on peut imaginer des thérapies géniques », souligne le professeur Chavignon. « S’il y a une recherche qui a été faite dans le monde, c’est pour les patients qui n’ont pas de cheveux », affirme-t-il.

Selon lui, le « gros problème » pour le professeur Chavignon « c’est qu’il y a des patients qui sont touchés par ce type de cancers » et « qui n’ont pas le temps de faire des thérapies géniques », car ils doivent « se battre » contre « un cancer qui est avancé » et « dont la maladie s’est propagée dans le corps ».

« Pour ces patients, c’est très compliqué », dit-il.

« Il faut donc être très patient et ne pas avoir d’attente quant au résultat de ces thérapies géniques », précise-t-il.

En France, « les premières thérapies géniques » ont débuté « en 2006 », poursuit-il.

« Il y a eu des essais en France à partir de 2012 », précise le professeur Chavignon. « Il y a des études actuellement en cours ».

« Des essais qui ont débuté au niveau national il y a deux ou trois ans », ajoute-t-il. « C’est une recherche qui est menée sur le plan national, on ne peut pas savoir avec précision combien de patients seront touchés » par la thérapie génique.

« Il faut attendre que des patients soient touchés », explique le professeur Chavignon.

« Le traitement doit être essayé sur des patients qui ont été touchés par cette maladie et qui n’ont plus de cheveux », dit-il.

« Il est possible qu’on fasse des essais pour des patients qui n’ont plus de cheveux », ajoute-t-il.

Le Dr Chavignon reconnaît que « c’est un sujet tabou » car « la maladie reste assez mal connue », « car il y a peu de recherche sur ce cancer ».

« On a une maladie qui fait partie des cancers qui touchent des gens âgés », dit-il.

« Le cancer de la tête et du cou, c’est un cancer qui touche plus de 500 000 patients en France », a souligné le Pr Chavignon au sujet de ce type de cancer du poumon.

« Si on parle d’un cancer qui touche des personnes âgées, on est donc face à un problème de santé publique », a-t-il observé.

« On a une maladie qui fait partie des cancers qui touchent des personnes âgées, on est donc face à un problème de santé publique », a-t-il souligné.

Le professeur Chavignon s’interroge aussi « sur la responsabilité » du cancérologue qui « n’a pas fait le travail de diagnostic ».

« Il y a des patients qui vont avoir des traitements et qui vont se retrouver à ne plus avoir de cheveux, c’est un problème », dit-il.

Pour le professeur Chavignon, « on ne peut pas se prononcer sur les personnes qui vont avoir ce cancer-là. On ne peut pas faire de pronostic sur le patient ». « Le cancer de la tête et du cou, c’est un cancer qui touche plus de 500 000 personnes en France. Si on parle d’un cancer qui touche des personnes âgées, on est donc face à un problème de santé publique », a-t-il souligné. « On a une maladie qui fait partie des cancers qui touchent des personnes âgées, on est donc face à un problème de santé publique », a souligné le professeur Chavignon.

Insitut al-azhari - apprendre l'arabe et le coran